jeudi 22 octobre 2015

" Le roman impressionniste: Nymphéas noirs de Michel Bussi "


Ma première expérience avec les polar, autant vous dire que ça remonte, c'est quand j'avais aux alentours de 9/10 ans à l'époque je dévorais littéralement les "Alice détective" de Caroline Quine. C'est d'ailleurs un de mes meilleurs souvenirs littéraires après les Harry Potter

Après avoir découvert Michel Bussi à travers " Ne lâche pas ma main", je me suis lancée sur les conseils de ma copine blogueuse (LittleCherry) dans la lecture de " Nymphéas noirs". J'avais déjà bien accroché avec le premier, une intrigue bien ficelée qui maintient le suspens jusqu'au bout sur le magnifique décor de l'Ile de la Réunion mais c'est bel et bien avec le second que la magie a opéré.


C'est à Giverny, petit village situé à une centaine de kilomètres de la capitale où vécu le peintre Claude Monet qu'on entre dans la toile. Après avoir gratté un peu on se rend compte que la seule chose paisible à Giverny c'est bel et bien ce merveilleux décor aux fleurs multicolores où chaque détail est soigné.

"Nous vivons dans un tableau, ici. Nous sommes emmurés ! On croit qu’on est au centre du monde, qu’on vaut le déplacement, comme on dit. Mais c’est le paysage, le décor, qui finit par vous dégouliner dessus. Une sorte de vernis qui vous colle au décor. Un vernis quotidien de résignation. De renoncement. "                                          


On démarre le roman à travers les yeux d'une vieille dame inquiétante, une sorcière, toujours dans l'ombre qui voit tout et surtout qui sait tout. Le corps de Jérôme Morval ophtalmologiste parisien est découvert dans la rivière en face de chez elle, le crâne défoncé. C'est l'inspecteur Laurenç Sérénac, stéréotype même du flic à la belle gueule avec sa moto et son blouson en cuir qui est chargé de l'enquête flanqué de son adjoint pointilleux Sylvio Benavides.

On découvre de nouvelles pièces du puzzle qu'on tente d'imbriquer au fur et à mesure de la lecture sans jamais s'attendre au retournement de situation finale. Le lecteur est totalement balladé pour son plus grand plaisir et malgré des personnages qui selon moi auraient pu être un peu plus attachants, on savoure tout de même cette lecture.
"Trois femmes vivaient dans un village.
La première était méchante, la deuxième était menteuse, la troisième était égoïste.
Leur village portait un joli nom de jardin. Giverny.
La première habitait dans un grand moulin au bord d’un ruisseau, sur le chemin du Roy ;
la deuxième occupait un appartement mansardé au-dessus de l’école, rue Blanche-Hoschedé-Monet ; la troisième vivait chez sa mère,
une petite maison dont la peinture aux murs se décollait, rue du Château-d’Eau."
Claude Monet - Le pont japonais en 1899

Je n'en dirais pas plus et j'espère que si ce n'est pas déjà fait vous pourrez vous aussi découvrir ce roman et me donner votre avis dessus =)

Bisous, bisous

Manon

1 commentaire:

  1. Contente que tu aies apprécié cette lecture ! C'est vraiment mon préféré de Michel Bussi :) !
    Bisous

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